Depuis un moment déjà, le cinéma disparaît, et il n’en reste plus que « Sa Nostalgie ».
Je ne vous ferai pas l’affront de lister ici toute les œuvres d’autres fois qui ont été rebootées, remakées ou juste copiées-collées, tant le phénomène est devenu exponentiel.custom softball jerseys nike air jordan 4 nike air max 270 sale nike air max 90s wig for sale nike air max 90s custom baseball jerseys best nfl jerseys Bengals jerseys wholesale wigs nfl superbowl custom design adidas yeezy foam runner nike air jordan 6 rings adidas yeezy foam runner onyx
Le pire, c’est que même le cinéma d’auteur nage dedans aujourd’hui… Et ce film dont je vais parler aujourd’hui, en est aussi la preuve quelque part … Même si, il faut bien avouer que je préfère à 1000% qu’il y ait plus d’hommages au cinéma italien de la belle époque, que la re-re-re-adaptation de licences pop-corn de la fin du 20ème siècle.
Paolo Sorrentino s’est beaucoup inspiré de Federico Fellini
« La Main De Dieu » n’est d’ailleurs même pas la première tentative de Paolo Sorrentino,… La plus notable reste bien évidemment « La Grande Bellezza »… Chef d’œuvre évident, et belle prouesse lyrique. Mais il y avait déjà beaucoup de Fellini, et surtout beaucoup de « La Dolce Vita ».
Et ici, « La Dolce Vita » n’est pas loin non plus, on entend même, dans la scène d’introduction, le bruit de l’hélicoptère qui filme le panorama (alors que c’est sûrement filmée par un Drone), ce qui rappelle, évidemment, l’introduction de « La Dolce Vita », avec l’hélicoptère qui transporte la statue du christ, qui emmène « Dieu », loin, bien loin de Rome.
Ici l’hélicoptère fait le contraire, elle ramène Dieu, ou en tout cas sa main miraculeuse à Naples… Ville natale du réalisateur, ville qui s’apprête en cette année symbolique qu’est 1984, à accueillir Maradona.
Et le réalisateur construit comme un lego, son film à partir de cet événement, brique après brique,… Entre ses souvenirs d’enfants, ses drames personnels, les rencontres qui vont construire le réalisateur en devenir… Car le film est clairement autobiographique, où le réalisateur tente de se ressourcer dans l’adolescence, après avoir nagé dans la vieillesse, que ce soit avec « La Grande Bellezza » ou encore « Youth ».
Crédits Photo : « La Main De Dieu » – Netflix
La beauté de la ville et l’humour italien…
Le réalisateur profite aussi de la beauté de la ville, de l’humour italien si particulier, de la beauté de ses actrices, mais aussi des croyances/superstitions de chacun … Pour ouvrir une porte spirituelle Rossellinienne.
Le drame, inattendu, qui survint en toute délicatesse en deuxième partie du film, n’en est que plus percutant… La scène de lamentation dans l’hôpital était d’une intensité indéniable.
Et vers la fin, alors que notre héros se connaît un peu plus et s’apprête à prendre les rails de son destin… On comprend la scène d’ouverture : chaque ville survolée du ciel peut raconter quelque chose d’intéressant, il suffit d’ouvrir les yeux, et de raconter avec ses tripes.
Mon vœu pour ce nouvel an ?
Et c’est sur cette notion, je fais mon vœu pour ce nouvel an : « Que plus de réalisateurs ouvrent les yeux sur le présent… Et que le passé, enfin, ne soit plus qu’un doux souvenir ».
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